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Le chrétien qui refuse ou est incapable de regarder et réfléchir sur les sujets de ce reportage n'a pas la foi, car il craint de la perdre.

La réalité de qui est Jésus

Production des Grands reportages de Radio-Canada intitulé Le Christ païen

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Longtemps avant l''ère chrétienne, les Égyptiens, comme d''autres peuples, croyaient en la venue imminente d''un Messie, fruit d''une naissance virginale, en une Madone à l''enfant, au Verbe fait chair.

 

Les premières Églises ont fait de ces dogmes les fondements mêmes de la foi chrétienne, tout en occultant leurs origines. Ce qui avait d''abord été conçu comme un système universel de croyances, basé sur le mythe et l''allégorie, s''est transformé, entre les mains de groupes ultraconservateurs farouchement attachés à la lettre plutôt qu''à l''esprit, en une institution figée et dogmatique.

 

Dans son livre le plus audacieux et le plus original, Tom Harpur fait sortir de l''ombre un corpus religieux universel basé sur la sagesse antique que l''Église avait choisi d''oublier. Son message est clair : notre attachement aveugle à une interprétation littérale de l''Écriture est en train de tuer le christianisme.

 

Seul un retour à une religion ouverte, qui prône que le Christ est en chacun de nous, nous permettra de comprendre qui nous sommes et ce à quoi nous sommes destinés.À cette époque où la figure du Christ exerce une fascination renouvelée, ce livre propose une approche vivifiante de la foi et un christianisme véritablement spirituel.

Aucune mention de Jésus dans Suétone, Tacite, Pline ou dans Flavius Joseph ce qui c'est encore plus étonnant puisque ce dernier est l'auteur d'une histoire des juifs qui raconte le détail de l'occupation romaine. On voit mal comment Flavius Joseph n'ait pas parlé de ce qui s'est passé à ce moment là si vraiment, historiquement ça avait eu lieu. Aujourd'hui si vous lisez Flavius Joseph, il y a un petit passage où le Christ et non le nom de Jésus est mentionné. Alors les chrétiens disent : voyez c'est la preuve. Sauf que ce petit passage a été analysé dans une thèse formidable qui fait la démonstration que c'est un texte qui a été écrit 8 siècles plus tard. Aucun manuscrit n'existe qui date du premier siècle. Donc, ce sont des textes qui sont repris, recopiés au 2e, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e et 8e siècle après Jésus-Christ. Vous imaginez bien 8 siècles plus tard, quand un moine copiste alors qu'à l'époque il n'y a pas de droit d'auteur se dit que Flavius Joseph a oublié et ajoute ce que lui choisi d'ajouter. Le mot « Christ » n'apparaissait pas auparavant.

Cinq raisons pour lesquelles Jésus n’aurait jamais existé

Repéré par Eric Leser — 12 juillet 2015 à 14h48

Le personnage historique de Jésus est-il un mythe construit de toute pièce?

Temps de lecture: 3 min — Repéré sur SalonPatheos

La plupart des historiens universitaires spécialistes de l’antiquité pensent que le Nouveau Testament (les évangiles) sont «de l’histoire transformée en mythologie religieuse». En d’autres mots, ils estiment qu’autour du début du premier siècle un rabbin controversé nommé Yeshua ben Yosef a gagné un certain nombre d’adeptes et que sa vie et ses enseignements ont fourni les éléments de départ de ce qui est devenu le Christianisme.

Dans le même temps, ces universitaires reconnaissent que de nombreuses histoires bibliques, une vierge qui donne naissance à un enfant, les miracles, la résurrection... sont une reprise de thèmes mythiques courantsau Moyen-Orient à la même époque.

Depuis plus de 200 ans, un grand nombre de théologiens et d’historiens a cherché dans les textes anciens inclus dans la bible ou pas, à découvrir l’homme Jésus à travers le mythe. L’hypothèse selon laquelle Jésus n’aurait jamais existé et serait un mythe construit pour donner un socle à une religion naissante est très minoritaire encore aujourd'hui. C’est sans doute lié au fait que pendant des siècles tous les chercheurs sérieux sur les origines du christianisme étaient eux-mêmes chrétiens.

Mais un nombre croissante d’universitaires s’interroge maintenant ouvertement sur la réalité historique de Jésus. Et ils avancent plusieurs arguments pour douter de la réalité de l'existence du personnage. Voilà cinq de leurs arguments.

-1- Aucune preuve matérielle du premier siècle confirme l’existence de Yeshua ben Yosef. Selon les termes de Bart Ehrman, Professeur de l’Université de Caroline du nord: «Qu’est-ce que disent les auteurs païens de l’époque de Jésus sur lui? Rien. Aussi étonnant que cela puisse paraître, il n’existe pas la moindre mention de Jésus par ces contemporains païens. Il n’y a pas de trace de naissance, de transcription de procès, de certificat de décès. Il n’y a pas la moindre expression d’intérêt, pas de calomnies, pas de références passées, rien. Même dans tout le premier siècle, il n’y a quasiment pas de référence à Jésus par une source non juive ou non chrétienne».

-2- Plus frappant encore, les premiers auteurs du Nouveau Testament semblent ignorer la plupart des détails de la vie de Jésus. Paul semble ne pas avoir été informé de sa naissance d’une mère vierge. Aucun mage, aucune étoile à l’est, aucun miracle. Paul ne fait pas référence à l’autorité de Jésus même pour prouver ce qu’il avance. Il ne présente jamais les 12 apôtres comme des disciples et en fait ne dit jamais que Jésus a des disciples, que Jésus fait des miracles et que Jésus donne des enseignements. Pierre et Jean qui sont sensés être des personnages importants des débuts du christianisme sont considérés comme insignifiants par Paul qui s’oppose à eux et ne les considère pas comme de vrais Chrétiens!

-3- Même les évangiles ne se revendiquent pas comme des récits de première main. Nous savons maintenant que les quatre évangiles qui se sont vus donnés les noms des apôtres Mathieu, Marc, Luc et Jean n’ont pas été écrits pas eux. La désignation des noms donnés à ces évangiles s’est faite aux deuxième siècle, environ 100 ans après les débuts supposés du Christianisme.

-4- Les évangiles, les seuls récits «non-historiques» de la vie de Jésus, se contredisent à de très nombreuses reprises.

-5- Les chercheurs modernes, ils sont nombreux depuis plusieurs décennies, qui affirment avoir finalement découvert des traces du «vrai» Jésus décrivent en fait des personnes très différentes. On trouve pêle-mêle un philosophe cynique, un religieux juif orthodoxe charismatique, un Pharisien libéral, un rabbin conservateur, un zélote révolutionnaire, un pacifiste non violent. Une liste complète se trouve ici.

Pour David Fitzgerald, ces cinq arguments mènent à la même conclusion: «la figure du Jésus est une construction du Christianisme et pas sa cause. Paul et la première génération de Chrétiens ont utilisé la version grecque Septuagint enrichie de la bible hébraïque pour créer une nouvelle foi en y ajoutant des rituels païens, des termes gnostiques un Dieu sauveur capable de rivaliser avec ceux des Egyptiens, des Perses, des Grecs et des Romains. Nous ne saurons peut-être jamais ce qui a été le déclencheur de la propagation du christianisme».

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