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Abus fiscaux envers les familles à faible revenu et l'on accorde l'exemption fiscale aux églises.

  • Photo du rédacteur: sergeboivin432
    sergeboivin432
  • 15 févr. 2019
  • 3 min de lecture


https://www.facebook.com/Abolition2019/
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Si le gouvernement de la LAÏCITÉ faisait preuve de cohérence et abolissait les exemptions fiscales, de taxes municipales et scolaires aux synagogues, églises, mosquées, temples et lieux de cultes de toutes sortes, aux religions (judaïsme, christianisme, islamisme, hindouïsme, bouddhisme, etc.) et sectes de tout acabit, sérieuse ou loufoques, il disposerait de plusieurs millions voire centaines de millions pour alléger le fardeau des familles à faible revenu.


Voyez vous-mêmes la situation telle que décrite par l'article de : MICHEL GIRARD Jeudi, 14 février 2019 05:00 MISE À JOUR Jeudi, 14 février 2019 05:00


Pas facile de se sortir de la pauvreté, même quand votre revenu brut augmente sensiblement. La raison en est bien simple : Québec et Ottawa ont mis en place un gourmand système de récupération des prestations, allocations et crédits d’impôt alloués aux ménages à revenu faible ou moyen.


Vous voulez des exemples ?


Famille monoparentale, 1 enfant de moins de 6 ans : si son revenu passe d’environ 45 000 $ à 55 000 $, il lui restera 3579 $ sur les 10 000 $ d’augmentation. Le fisc lui arrachera 6421 $, pour une ponction fiscale de 64,2 %.Famille biparentale, 2 revenus, 2 enfants de 6 à 17 ans : en voyant son revenu augmenter de 45 000 $ à 55 000 $, le fisc lui laissera dans les poches seulement 3055 $ sur 10 000 $ de revenu supplémentaire. Pour un taux d’imposition de 69,5 %.Famille biparentale, 2 revenus, 3 enfants avec frais de garde de 9500 $ : sur les 10 000 $ de revenus supplémentaires, si le revenu grimpe de 45 000 $ à 55 000 $, ce couple conserverait à peine 2114 $. Ce qui donne un prélèvement fiscal de 78,8 %.Personne âgée, vivant seule : sur les 10 000 $ qu’elle gagnerait en sus de la pension de vieillesse et du supplément de revenu garanti, il lui resterait 2939 $, soit une ponction fiscale de 7061 $ (70,6 %).Couple de personnes âgées : le fisc accaparerait 6336 $ sur les 10 000 $ de revenus, dépassant la pension de vieillesse et le supplément de revenu garanti.Personne seule : si son revenu grimpe de 15 000 $ à 25 000 $, il lui restera dans les poches 4981 $ sur les 10 000 $ supplémentaires. Ce qui donne un taux d’imposition de 50,2 %.


Ces quelques exemples expliquent pourquoi des gens au bord de la misère se font littéralement « arnaquer » par le fisc en subissant des taux effectifs d’impôt supérieurs au taux marginal d’impôt le plus élevé au Québec, soit 53,3 %. Lequel taux marginal touche les contribuables dont le revenu imposable dépasse les 250 000 $.


LAFERRIÈRE & MONTREUIL


Cela fait 20 ans que de tels abus fiscaux envers les ménages à faible ou moyen revenu sont dénoncés par les professeurs universitaires Claude Laferrière et Francis Montreuil, de l’UQAM, dont les analyses fiscales sont publiées sur le site internet du Centre québécois de formation en fiscalité. Mais ils prêchent dans le désert.


Pourtant, avec un peu de bonne volonté de la part des ministres des Finances, Éric Girard et Bill Morneau, il leur suffirait de plafonner le montant total des récupérations fiscales (touchant les prestations, allocations, crédits d’impôt, etc.) à la hauteur des taux marginaux d’impôt applicables au revenu imposable des contribuables.


Ainsi, au lieu d’effectuer une ponction fiscale jusqu’à 93 %, les gouvernements se contenteraient de la limiter dans une fourchette allant de 12,5 à 37,1 % pour les gens gagnant un revenu imposable variant entre 12 000 $ et 80 000 $.

Cela me semble plus raisonnable.



 
 
 

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