Bourse folle, mais ce qui reste stable ce sont les exemptions foncières aux Églises.
- sergeboivin432
- 16 févr. 2019
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MICHEL GIRARD Mardi, 5 février 2019 05:00MISE À JOUR Mardi, 5 février 2019 05:00
En l’espace d’à peine 13 mois, le plus important indice boursier au monde, soit le S&P 500 de la Bourse de New York, a réussi à bondir de 10 % lors des neuf premiers mois de l’année 2018, pour ensuite planter de 20 % au cours des trois mois qui ont suivi, et exploser de 15 % le mois suivant, c’est-à-dire en janvier dernier.
Pour sa part, l’indice phare de la deuxième grande Bourse américaine, le NASDAQ, a enregistré des fluctuations encore plus fortes que le S&P 500. Après un spectaculaire bond de 17,8 % lors des huit premiers mois de 2018, le NASDAQ s’écrasait de 23,9 % au cours des quatre mois suivants. Puis, en janvier, il re... bondissait de 17 %.
Les « conséquences financières » du comportement bipolaire de Wall Street ? De janvier à août 2018, les investisseurs s’étaient enrichis de 4090 milliards de dollars US avec la Bourse américaine. Trois mois plus tard, la valeur des portefeuilles de titres américains se dégonflait de 5774 milliards $ US. Et finalement, ils récupéraient quelque 2435 milliards $ en janvier.
Au Canada aussi...
Qu’a fait la Bourse canadienne pendant cette même folle période ?
Elle a évidemment emboîté le pas à la Bourse américaine, mais avec moins d’amplitude dans ses fluctuations. Après un léger gain d’à peine 2,3 % pendant les sept premiers mois de 2018, le principal indice de la Bourse de Toronto, le S&P/TSX, allait s’effondrer de 17 % par la suite.
Puis en janvier, à l’instar de la Bourse américaine, le baromètre canadien enregistrait une forte hausse de 8,5 %.
Les bourses européennes, asiatiques et des marchés émergents ont également fait du yoyo.
Pire encore : elles ont bouclé l’année 2018 avec des pertes plus lourdes que les marchés boursiers nord-américains. Elles aussi ont grimpé en janvier. Toutefois, les hausses sont moins fortes qu’à New York et Toronto.
Pendant ce temps-là...
La grande majorité des petits investisseurs restent passifs. Ce qui n’est pas une mauvaise stratégie en soi. Ils prennent leur mal en patience pendant les périodes dépressives. Et ils retrouvent le sourire quand les marchés repartent à la hausse.
D’ailleurs, cette stratégie passive s’est avérée « gagnante » depuis le début de l’actuel cycle haussier de la Bourse, lequel a démarré en mars 2009.
Au cours des 10 dernières années, la forte progression de la Bourse a quand même été victime de plusieurs corrections à la baisse. Et c’est normal !
Légère déprime en vue
Par contre, en regardant de près leurs relevés de fin d’année 2018, c’est là que bien des investisseurs vont subir une légère déprime.
Ils vont constater concrètement que la valeur de leurs portefeuilles (de fonds, d’actions, d’obligations) a baissé par rapport à 2017.
Toutefois... La surprenante et explosive performance boursière de janvier a sans doute effacé une bonne partie des pertes de la dernière année.
Bonne chance pour 2019 !
Il reste « seulement » 11 mois de surprises !
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