top of page

Est-ce la Bible ou la VERITE qui affranchit?

  • Photo du rédacteur: sergeboivin432
    sergeboivin432
  • 20 févr. 2019
  • 7 min de lecture

L’AUTHENTICITÉ, LA QUALITÉ DE L’ÊTRE VRAI ET TRANSPARENT

Publié par Bertrand Duhaime le 31 Mai, 2014 dans Bertrand Duhaime, CHRONIQUES,

par Bertrand Duhaime


L’authenticité, reliée à la vérité, est l’une des qualités indispensables des temps présents.  Il s’agit de l’état de ce qui est vrai ou exact ou dont l’origine ou la valeur est incontestable.  C’est encore ce qui est dressé dans les formes légales.  Ainsi, dans un sens, l’authenticité exprime qu’une chose est elle-même et non une autre ou qu’une réalité est telle qu’elle se présente ou se manifeste et non autrement.  Dans un autre sens, elle exprime la coïncidence ou la conformité entre la pensée, le ressenti et la parole.


Pour l’individu, elle devient l’identification entre son être et son paraître. Elle souligne qu’un être est transparent et qu’il ne cache rien.  Autrement dit, il est fidèle à sa réalité, à ses principes et il y ajuste ses comportements de sorte que sa vie y trouve son orientation et son unité.  Dans ce cas, l’authenticité surgit d‘un approfondissement de soi-même.   En spiritualité, il s’agit de la faculté de s’accepter de façon inconditionnelle et de s’exprimer de façon parfaite.  On pourrait dire qu’elle consiste à rejeter ce que les autres peuvent dire qu’on devrait être si cela diffère de ce que le Créateur a choisi pour soi.  En cela, il n’y a rien de plus authentique, ici-bas, qu’un enfant.


L’être authentique ne porte pas de masque : il est comme il se présente et peut être vu.   Il est intègre, honnête, loyal et sincère.  Il  accepte ses différences, il assume sa rareté et son unicité et il agit en fonction de ses valeurs et de ses croyances, non du regard d’autrui.  Il parle comme il pense et il fait comme il dit, il vit dans la cohérence entre la parole et l’acte.  Autrement dit, il est fidèle à lui-même de sorte que ce qu’il dit reflète ses sentiments profonds.  Il se respecte et il respecte les autres.  Il vit sa vérité, celle qui se cache au centre de lui-même, se fichant des apparences.  Il vit sa vie et il laisse vivre, ne tentant jamais d’imposer ses vues ou sa perception des choses et de la réalité.  Il s’évalue à partir des critères de sa propre conscience en oubliant le regard d’autrui parce que leur appréciation tient pour lui peu d’importance.


Ainsi, l’être authentique écarte la peur du jugement, les jeux de pouvoir, la mentalité de victime et le sabotage du perdant.  Il sait qu’il est préférable, et plus rentable à long terme, d’être lui-même que d’être bien vu et de devenir populaire.  Il évite que l’acte faux prenne forme au sens qu’il écarte ce qui s’oppose à ses inclinations et à ses intuitions.  En fait, il vit d’une façon détachée parce qu’il a éliminé le besoin de bien paraître aux yeux des autres du fait qu’il s’évalue à partir de ses propres critères et de ses valeurs personnelles.

Chez un être, il y a une marge entre l’authenticité et ce qu’il veut faire passer pour de l’authenticité parce que, dans nombre de cas, la duplicité peut utilement servir de stratégie de survie.  N’est authentique que ce qui peut se démontrer par son degré de transparence, de vérité profonde, de consonance intérieure, car l’authenticité implique la capacité de se mettre à nu devant ceux qui le méritent et peuvent en faire bon usage.  Ainsi, il lui faut sortir du domaine du paraître et du vouloir plaire parce qu’être lui-même et se sentir bien dans ce qu’il fait reste la seule manière de vivre pleinement satisfait.  Il s’accepte comme il est au point de supprimer au mieux l’écart entre l’image qu’il a de lui-même et celle qu’il transmet aux autres.  Il est lui-même : il s’accepte comme il est, avec ses qualités et ses défauts, ses grandeurs et ses faiblesses, ses limites et ses espoirs, ses certitudes et ses doutes, sa confiance et ses peurs, ses aspirations et ses angoisses, bref, avec sa vulnérabilité et sa peccabilité ou, mieux dit, avec une humanité susceptible d’améliorations.  Dan son quotidien, iIl se montre comme il est fait et il se fait prendre comme il est.


Le point de départ de l’authenticité réside dans l’aptitude à se réconcilier avec soi-même, à se pardonner ses apparentes carences, ce qui n’est pas toujours facile, surtout pour un idéaliste, un perfectionniste, un être imbu d’amour-propre, pour un prétentieux ou un menteur.  Comme l’authenticité implique le devoir de refléter la vérité, elle exclut le fait de porter un masque, de forcer sa nature, de faire des arrangements avec la vérité, de se faire le jouet de ses illusions, de faire des compromis avec sa conscience, de multiplier les omissions volontaires ou les mensonges pieux, de faire preuve de mauvaise foi, d’aller à l’encontre de son  idéal.  Elle se fonde sur une quête de vérité, donc sur du sincère, du véridique, du véritable, du candide, du naturel.   Elle résulte d’une bonne relation avec soi-même fondée sur la connaissance de soi, l’acceptation de soi, l’estime de soi, le respect de soi et la confiance en soi.  Elle implique le fait d’être sincère avec soi,  de s’en tenir à ce qu’on croit et d’éviter de s’embarrasser de comportements qui viseraient à tenter de compenser pour ses manques.


Malgré les oppositions et les critiques, l’être authentique ose se lancer dans diverses expérimentations pour découvrir ce qui lui convient, ce qui est rentable et efficace pour lui, ce qui ouvre le mieux sa conscience.  C’est ainsi qu’il parvient à se libérer de croyances décadentes ou désuètes et à discerner l’action juste selon le contexte ambiant.  En effet, dans un pays libre, un être peut tout dire, mais, dans un pays totalitaire, se permettre la même liberté pourrait revenir à exposer sa vie.  Encore, dans le succès, il reste simple et modeste.  Il cherche constamment à extérioriser sa véritable nature, fuyant les simulacres et la superficialité.  Il cherche  à reconquérir les valeurs fondamentales de l’existence.

Dans le domaine spirituel, être authentique, c’est surtout être moins ce qu’on pense ou veut être dans sa personnalité pour être ce qu’on est dans sa Réalité originelle.  Et pour cela, il faut écarter l’ego, faire le vide qui permet de faire le plein.  Être authentique, c’est être moins de ses croyances, de ses jugements, de ses préjugés, de ses arrière-pensées, bref, de ses concepts illusoires, pour céder toujours davantage de place à Qui on est, un Être de Vérité, d’Amour et de Lumière.  Car être vrai dans son individualité implique la dissolution de la personnalité.  Ainsi, être authentique, c’est vivre moins dans les résistances, fomentées par la personnalité, pour être davantage dans son individualité.  C’est accorder moins de temps à ses peurs, à ses doutes, à ses angoisses, à ses questionnements, pour en accorder plus à la confiance en ce qu’on est au plus profond de soi, un Être de puissance, de plénitude, d’éternité, d’infinité, de félicité.  Encore, pour accorder plus de temps à la simplicité, à l’humilité, à la transparence, à l’esprit d’enfance.  C’est surtout être moins dans la tête pour être plus dans le cœur qui accepte l’expérience du moment comme elle se présente, agréable ou désagréable, sachant la considérer comme la plus pertinente, du point de vue évolutif, conformément au choix de l’Intelligence cosmique.  C’est aussi vivre dans le Présent éternel sans plus se projeter dans le passé, qui n’est plus, ou dans l’avenir, qui n’est pas encore, pour vibrer plus à l’unisson de ce qui est dans l’immédiateté.

© 2012-14 Bertrand Duhaime (Douraganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur le site www.lavoie-voixdessages.com.


Vérité ou mensonge ?
Vérité ou mensonge ?

Espace professeur


Les critères de vérité


Vérité et réalité


La notion de vérité renvoie traditionnellement à trois concepts:


Ce que les chrétiens bornés de nouveau ont compris de Jean 8:32...
Ce que les chrétiens bornés de nouveau ont compris de Jean 8:32...

1. La vérité-réalité: est vrai ce qui existe réellement.

Ex.: "un vrai lac" (par opposition à un mirage)


3. La vérité-authenticité: est vrai ce qui est attribuable à son auteur ou témoigne adéquatement de la nature de son auteur.

Ex.: "c'est un vrai Picasso" (par opposition à une copie)


5. La vérité-pensée: est vrai la pensée ou le discours qui est connaissance du monde.

Ex.: "Il pleut" est vrai si et seulement si, de fait, il pleut (par opposition à une proposition fausse)


Au sens propre du terme, la vérité est entendue en ce troisième sens: elle est une propriété de ce que l'on dit ou pense de la réalité. D'où la question: A quoi reconnaît-on qu'une pensée ou une proposition est vraie? C'est la question des critères de vérité.


Les critères de vérité


Est vrai ce que tout le monde croit = Théorie conformiste de la vérité


Critère de vérité = unanimité ou majorité


NB : critère important en démocratie


La démocratie


Est vrai ce qui est évident = Théorie rationaliste de la vérité


Critère de vérité = évidence intellectuelle


NB : c’est le critère de Descartes : le "bon sens" ou Raison reconnaît immédiatement la vérité des idées claires et distinctes.


Est vrai ce qui est la conclusion d'une inférence valide = Théorie de la vérité-cohérence


Critère de la vérité = la non contradiction (vérité formelle)


Cette conception de la vérité réduit la vérité d’une proposition à la validité du raisonnement qui y conduit. C’est le critère des sciences formelles (logique, mathématiques).


Est vrai ce qui est efficace = Théorie pragmatiste de la vérité


Critère de la vérité = les effets de la croyance (C. S. Peirce) ou son « utilité » (William James)


NB: Cette conception a souvent été mal comprise. On l’a réduite à un utilitarisme étroit. Interprété en terme d'exigence de vérification expérimentale, le critère pragmatiste à été remis à l'honneur dans les sciences expérimentales. Pour une présentation plus approfondie de ce critère, voir la synthèse:


La théorie pragmatiste de la vérité


Est vrai ce qui est conforme à la réalité = Théorie de la vérité-correspondance


Critère de la vérité = l'accord avec le monde (vérité matérielle)


NB: Ce critère est important pour les sciences expérimentales (physique, chimie, biologie...)


Mais que faut-il entendre par "correspondance"? Une proposition qui représente la réalité doit, pour être vraie, en être la représentation fidèle. Mais comment en juger? La réalité ne nous étant accessible que par l'intermédiaire des représentations que nous nous en faisons, pouvons-nous comparer nos représentations à autre chose que d'autres représentations?


Pour une discussion plus approfondie du lien vérité-réalité, voir la synthèse:


Vérité et réalité


Quel (s) critère(s) de vérité dans les sciences expérimentales ?


1. Une théorie scientifique doit être vérifiée expérimentalement:

vérité-correspondance


3. La science “normale” se fait dans le cadre des théories acceptées de l’époque:

conformisme


5. Les théories sont acceptées en vertu de leur efficacité explicative :

pragmatisme


7. Les théories comme systèmes doivent être non contradictoires:

vérité-cohérence



Maryvonne Longeart

LOG | Accueil | Programmes | Banque de textes


Cours du LOG








 
 
 

Comments


© 2023 par La Couleur. Créé avec Wix.com

bottom of page