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La Caisse doit modifier son code d’éthique

  • Photo du rédacteur: sergeboivin432
    sergeboivin432
  • 15 févr. 2019
  • 4 min de lecture

Si vous saviez comme l'on se fout éperdument de ce concept de conflit d'intérêts dans toutes les sphères de l'activité professionnelle où il est impliqué. La seule chose à laquelle on pense, c'est à « comment le contourner ». De fait, ça n'existe pas un « conflit » d'intérêts. Il n'y a aucun conflit avec mes intérêts se dit la personne, mais au contraire un accord parfait avec mes intérêts.


Il en est le même dans les églises, mosquées et autres lieux de cultes. Ne pas payer ses impôts et ses taxes c'est en parfait accord avec l'administration qui n'a de but que de dégager premièrement les salaires voulus de l'entité commerciale ou financière quelconque, deuxièmement dégager et extraire le plus possible de fonds à accorder aux administrateurs tout en en masquant l'attribution qui sera déguisée en dépenses. Non, mais, ne rêvez pas en couleur. Les exemptions d'impôts et de taxes et autres avantages que reçoit l'administration d'une entité commerciale quelconque, elle en profite au maximum, non pas ses membres. Croyez-vous vraiment que les curés, pasteurs, imams, gourous, rabbins et autres hommes de Dieu ne commettent pas joyeusement le péché le plus enrichissant ? Vous êtes naïf si vous y croyez. J'ai connu un pasteur évangélique qui disait à ses ouailles que le bien-être social, les prothèses dentaires ou lunettes défrayées par le gouvernement autant que les pensions de vieillesse étaient toutes des sommes d'argent versées par le diable lui-même comme acompte sur l'achat de votre âme. Mais, lui-même, acceptait ces argents dans ses quêtes pour libérer ses ouailles, et les milliers de dollars chaque année en exemptions, ils les acceptaient avec plaisir en les purifiants d'une manigance spirituelle de son choix. Aidez vos pasteurs, imams et rabbin comme curés en leur permettant de redonner à César ce qui appartient à César. Fini les exemptions, les pactes avec le diable diront-nous.


Lisez cet article attentivement.

MICHEL GIRARD Jeudi, 7 février 2019 05:00MISE À JOUR Jeudi, 7 février 2019 05:00


https://www.facebook.com/Abolition2019/
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La Caisse de dépôt et placement du Québec a vraiment l’air folle à la suite des révélations du Bureau d’enquête du Journal portant sur deux dirigeants de sa filiale Otéra Capital, dont les relations soulèvent la suspicion.


Alors que la vice-présidente Martine Gaudreault est en couple et en affaires avec un prêteur privé longtemps lié au clan mafieux Rizzuto, le PDG d’Otéra, Alfonso Graceffa, est l’associé d’un investisseur immobilier qui a obtenu un important prêt d’Otéra.


Peu importe les résultats de l’enquête interne que la Caisse mène sur ces deux hauts dirigeants, je suggère à Michael Sabia et son conseil d’administration de modifier le code d’éthique, de sorte à éviter à l’avenir de se retrouver avec d’autres controversés dossiers d’apparence de conflit d’intérêts.


À mon avis, la recette est simple.


Les employés des postes clés et les dirigeants ne doivent détenir aucun investissement susceptible de les mettre dans le trouble. Concrètement, cela signifie qu’ils ne peuvent détenir des intérêts dans des compagnies privées ou cotées en Bourse, des immeubles à revenus, des immeubles commerciaux, des terrains à des fins de revente, etc.

Mais ces employés de la Caisse feraient quoi avec leurs épargnes ? Ils n’ont qu’à les investir dans des fonds communs de placement, des fonds indiciels, des obligations gouvernementales, des certificats de placement garanti...


Bref, ils seraient contraints d’investir seulement dans des « placements de masse » que la Caisse ne peut aucunement influencer.


Bien entendu, la famille immédiate des employés visés serait elle aussi assujettie à ces restrictions de placement.


C’est certes contraignant, mais voilà l’ultime condition pour travailler à la Caisse. Et en passant, j’en ai ras le bol des traditionnelles excuses laissant entendre qu’un tel dirigeant n’était pas en conflit d’intérêts sous prétexte qu’il n’avait pas participé aux rencontres où les décisions de placement avaient été prises.


L’actuel code d’éthique


Tous les employés de la Caisse sont présentement assujettis à un code d’éthique où les transactions personnelles sont permises à la condition d’obtenir une autorisation pour l’achat ou la vente de titres visés.


« Nous devons effectuer nos transactions personnelles dans le cours normal des affaires et suivant les prix et commissions ou honoraires du marché. Dans nos relations avec un courtier pour la réalisation d’une transaction personnelle, nous devons éviter de nous placer dans une situation qui pourrait créer une apparence de conflit d’intérêts avec nos fonctions », précise-t-on.


« Les investissements effectués pour la Caisse ont toujours priorité sur nos investissements personnels. Le temps consacré aux transactions personnelles ne doit pas nuire à l’accomplissement de nos responsabilités. »


C’est bien la moindre des choses, ai-je envie d’ajouter !


Le code dresse une longue liste de transactions personnelles interdites si l’employé a eu accès à de l’information privilégiée, s’il s’agit d’un titre où la Caisse est initiée ou qu’elle a récemment négocié, ou qui fait partie d’une liste de titres à transactions restreintes, etc.

Pourquoi se compliquer la vie de la sorte, alors que la solution idéale pour éviter toute apparence de conflit d’intérêts, c’est l’interdiction complète des transactions personnelles.

Seule exception permise : les « placements de masse » où la Caisse n’a aucune emprise.


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