Mémé Baguette 01
- sergeboivin432
- 11 déc. 2018
- 3 min de lecture
Une histoire d’abus spirituel de plus dans une église protestante ed Granby.

De fait ça n’est pas dans l’église que cette histoire se déroule, mais dans l’automobile de l’une des membres de la communauté.
Il s’agit de l’histoire de mémé Baguette à qui le pasteur a demandé une contribution de $1,500.00 en novembre pour financer la petite pièce de théâtre de la nativité de l’église. Elle n’avait pas compris en premier, car les organisateurs lui avaient demandé de jouer le rôle de l’aubergiste Abigaïl laquelle tient un long discours à Joseph pour lui expliquer qu’au solstice d’hiver la Dies Natalis Solis Invicti, la naissance de Sol Invictus ( grande fête du soleil invaincu ) les commerçant des contrées avoisinantes louaient toutes les chambres de manière à pouvoir faire des affaires d’or dans la ville de David, Bethléem, un peu comme les grandes entreprises commerciales de notre époque pour lesquelles Noël est une vache à lait consacrée aux profits les plus mirobolants de l’année. Mais ce rôle de fait, n’avait été qu’un appât pour attirer la vieille à l’église pour les pratiques hebdomadaires et finir par lui faire comprendre, car dans ces églises abusives l’on ne dit jamais les choses directement, mais comme dans la mafia, par histoires contextuelles où la personne visée finira par comprendre que finalement l’on est en train de lui parler d’autre chose que ce qu’il y parait.
Au bout de quelques semaines, elle avait compris et clairement fait savoir au pasteur qu’elle n’avait pas les moyens de donner une telle somme. $1,500.00 pour une retraitée avec pension minimale. Toute proportion gardée, ce serait comme si un père de famille travaillant 40 heures semaines au salaire minimum (14/hr) devait donner #2,800.00 à l’église au mois de novembre, juste avant Noël et ce, pour que Dieu soit content selon le pasteur.
Plusieurs semaines s’étaient passées, mais chaque fois qu’elle sortait faire des courses, l’un ou l’une des membres e l’église se trouvait par hasard sur son chemin et lui rappelait son refus de donner ce $1,500.00. Cette fois ça avait été Mme Tartanpion qui, moyennant 1 tout petit $15.00 avait gracieusement offert de la conduire chez elle avec ses sacs. Tout au long du parcours elle avait raconté comment son père était avare, utilisant ce mot plus d ‘une dizaine de fois. Mémé avait compris que c’était elle que l’on traitait d’avare et elle en fut grandement blessée.
La pauvre vieille avait passé l’année au grand complet à servir Dieu au maximum de ses capacités et de ses moyens, investissant le moindre dollar restant durant les mois d’été dans l’évangélisation, car elle trouvait inconcevable que l’église accepte que 156,000 personnes chaque jour dans le monde se retrouvent aux enfers selon les statistiques. Elle se disait qu’il fallait inventer de nouvelles façons d’évangéliser pour réduire ce nombre effarant de malheurs éternels, ce qui semblait n’émouvoir personne à l’église.
Qu’on lui reproche en décembre de ne pas s’être saignée à blanc en prétendant que cette demande était de Dieu la rendait malade. En arrivant à la maison, une fois ses paquets entrés elle éclata en sanglots en se disant, si c’est vraiment toi mon Dieu qui demande ces $1,500.00 et me traite d’avare moi qui t’ai tout donné et même quand j’y pense, depuis les 20 dernières années tous mes biens, ma santé et ma famille, car si je compte ce que m’a fait perdre la folie dont on m’a accusé d’ainsi tout te consacrer… Eh bien, tu es un Dieu méchant et même cruel. Je n’arrêterai pas de t’aimer, mais c’est toi qui m’as faite telle que je suis et tu sais que je n’ai pas a langue dans ma poche. Alors je dirai à tout le monde comment tu es vraiment…
Puis elle réalisa que ce qu’elle était en train de dire n’avait aucun sens et elle reprit: je dirais quel Dieu présente ou font voir les pasteurs et les églises de Granby, car plus j’y regarde de près. Jamais avant je n’avais douté de ton amour et jamais je ne t’aurais pensé méchant ou cruel. Ce n’est que depuis que je fréquente les églises de Granby. Il y a quelque chose de travers ici et je ne sais pas exactement c’est quoi. Ce que je sais, c’est que le Dieu qu’il présentent en dehors de ce qu’ils disent et qui peut être entendu de tout le monde, mais ce qu’ils disent hypocritement, entre les lignes et hors des murs de l’église, c’est l’image d’un Dieu sans coeur, indifférent aux limites humaines comme la maladie et la vieillesse, un Dieu méchant et cruel. Je vais trouver pourquoi et dénoncer toutes ces fausses doctrines o l’argent prend une telle importance.
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